Certaines chroniques sonnent si juste qu’elles rappellent aux auteurs pour quelles raisons ils écrivent.
Celle-ci en fait partie. Un grand merci à Lionel Clément, de L’ivre de Lire.
Un extrait de la chronique :
« Avec des mots très simples, une écriture juste et délicieusement retenue, Marie Charrel parvient à nous mener au plus juste de cette histoire bouleversante, évitant ainsi tous les poncifs auxquels cette histoire aurait tout à fait pu se prêter. C’est un roman d’une profonde intelligence, qui pose avec force la question : a-t-on le droit de mentir à ses proches avec pour seule justification la soi-disant volonté de les protéger ?
Marie Charrel nous mène, doucement, à nous pencher sur nos propres familles, dans lesquelles les secrets, petits, inutiles, importants, énormes, injustifiables, inconcevables, pullulent, pour préserver une cohésion fondée sur du vent.
Oui, Marie Charrel a touché juste, en fait en plein cœur, avec ce roman certes difficile, mais qui jamais, à aucun moment, ne sombre dans un pathos qui aurait pu constituer une échappatoire facile. L’enfant tombée des rêves est un roman qui parvient à poser de vraies questions, sans avoir aucune prétention d’y répondre, sans non plus tomber dans une forme de manichéisme ». Pour lire la suite, cliquez-ici.