« Un roman magnifique » : « L’enfant tombée des rêves », selon Unidivers, le webzine culturel de Rennes

Image

Unidivers, le webzine culturel de Rennes, a lu et aimé « L’enfant tombée des rêves ».

Voici deux extraits du texte :

« Ce roman est terriblement drôle et même léger comme tout et la jeune Émilie est terriblement attachante, à la fois ultra-sensible et intelligente, et en même temps bien de son âge avec des réactions d’ado typiques. L’écriture de Marie Charrel est juste et sans chichis. Tour à tour bouleversante et très amusante, avec une énorme dose de tendresse pour cette fillette perdue, mais aussi pour le vieil homme qui combat les démons de ses souvenirs, ainsi que pour les parents, dans le déni complet, mais que l’auteur ne juge pas. La fillette est une amoureuse des mots, même si elle en donne à foison à Croquebal, justement parce que pour elle, les mots sont vivants et peuvent atteindre, troubler, et même faire mal. Elle en cherche la racine, latine ou autre, tente de les comprendre, de les accaparer, mais quand ils tournent en boucle dans sa tête, s’en libère à l’aide de ce croqueur de mots imaginaire. Ah que l’on aimerait bien nous aussi avoir notre Croquebal, qui dans le même temps avalerait quelques mauvais souvenirs ou quelques remords ! »

« L’auteur aurait pu tomber dans une caricature désagréable et une psychologie de bazar, ce qui n’est pas du tout le cas. Elle pose un constat de mal-être, et c’est au lecteur de se poser les questions qu’il convient. Protéger quelqu’un par le mensonge ou le non-dit est-il vraiment le protéger ? Les enfants ne perçoivent-ils pas tout de ce que vivent les adultes, sans pourtant en comprendre le sens ? Ce roman sur le secret de famille touchera sans nul doute de très nombreux lecteurs, car le sujet est universel : qui n’a pas souffert de petits ou grands secrets, de phrases chuchotées entre deux portes saisies au vol, de bouches qui se ferment quand on entre dans une pièce, de regards entendus ?… Qui n’a pas senti qu’on ne lui disait pas tout, que la vérité était cachée ou édulcorée, qu’on oubliait dans l’arbre généalogique de parler de certains membres de la famille ? Car il est prouvé que les secrets pèsent lourd sur l’âme des enfants, la résurgence n’est pas qu’une fumeuse théorie psychologique, mais bien un mal dont souffrent de nombreuses personnes, comme empoisonnées depuis leur enfance par les secrets familiaux.

Un roman magnifique sur la souffrance d’une enfant, mais bourré d’espoir ! »

Pour retrouver la chronique intégrale sur le site d’Unidivers, cliquez-ici.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :