Marc-Olivier Amblard a chroniqué « Une nuit avec Jean Seberg » pour le site culturel Boojum.
Voici un extrait de sa chronique, a retrouvé en intégralité ici.
« De nouveau ici, nous retrouvons ce qui fait la sensibilité de l’auteure. Des personnages en quête, confrontés au basculement de leurs certitudes. Mais surtout, cette petite musique si prégnante, qu’est l’intrication des destins, la permanence des liens entre les générations. Hormis Sorj Chalandon et Philippe Claudel, cette tessiture là ne se retrouve pas souvent.
Peu s’en faut pour éprouver face à « Une nuit avec Jean Seberg » de Marie Charrel récemment paru chez Fleuve Editions, ce même genre d’émotions que l’on ressent face aux livres les plus forts de la littérature. Les chocs ressentis par ces quelques textes élus qui comptent longtemps après les avoir refermés.
Pour moi, Tout est illuminé de Jonathan Safran Foer par exemple, est de cette veine là (et le film !).
Ces intrications complexes de prime abord, où chaque personnage, à chaque époque joue sa partition. Mais où très vite la mélodie vibre et porte l’ensemble. Composant ainsi ce texte choral en une symphonie où les parties subliment le tout.
Dire que ce roman est remarquable est un doux euphémisme. Vite un autre !
Je laisse à Madame Charrel le mot de la fin : « Je suis convaincu que la vérité se dissimule dans les livres, pas vous ? » «