La librairie Egrevilloise a eu un coup de cœur pour « L’enfant tombée des rêves ».
Voici ce que la libraire Stéphanie en écrit sur son site :
« Il est parfois des romans, qui sous une apparente légèreté se révèle d’une grande réflexion.
C’est le cas avec l’histoire d’Emilie, une petite fille de douze ans d’une étonnante maturité émotionnelle. Et comme beaucoup d’enfants précoces Emilie est solitaire. Débordante d’imagination, elle collectionne les mots, leur donne une âme, ainsi « Procrastination sent l’acra de morue et a une tête de Flanby » « morigène est un mot armé d’une cravache, arrière-petit-fils du latin morigenatus : docile ». Les noms, adjectifs, adverbes se bousculent tant dans son esprit que la petite fille trouve un exutoire dans la peinture. La « peur » devient alors un manoir au cœur d’une sombre forêt, la « méchanceté » prend les traits d’une fille de sa classe qui n’a de cesse de la tourmenter.
Emilie se confie à son ami, imaginaire, bien évidemment, un ogre qu’elle nomme Croquebal. Croque, car il avale tous ces mots trop pesants pour Emilie, Bal pour Balagan, qui signifie « bordel » en hébreu, et c’est le grand balagan dans la tête d’Emilie. Surtout depuis la réaction de son père face à un tableau représentant un homme tombant d’un balcon, un cauchemar récurrent qu’Emilie a peint pour tenter de s’en libérer. Sa vie va alors être chamboulée. Pourquoi cette peur dans le regard de son père ? Ses parents lui mentent sur ses origines, elle le sent, pourquoi ?
A 2660 km de là un vieux médecin tente d’oublier son passé, mais celui-ci ne se laisse pas effacer aussi facilement.
Deux destins qui se croisent, quel liens les lient ? »
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